Tranquilité . [ LIBRE ] - LET

Un peu de repos, enfin.
Guy-Manuel était fatigué ces temps-ci. Il avait passé des jours entiers à s'occuper de trois louveteaux malades, une sorte de rhume ... Il se demandait encore comment ils avaient pu attraper ça. Sans compter les vannes que ces trois monstres lui envoyaient à longueur de journée, quand leur mère avait le dos tourné. Guy-Manuel se demandait pourquoi eux aussi, ils avaient une dent contre lui ... Alors qu'il faisait tout pour qu'ils ne soient plus malade. Heureusement, aujourd'hui, ils allaient mieux, et Guy-Manuel avait pu les renvoyer chez leur mère. Et en profiter pour aller se détendre enfin, aller se promener un peu.
Guy-Manuel marcha tranquillement, vaquant un peu partout, sans trop savoir où il allait. Il passa par divers endroits, regarda le ciel, observa les fleurs ... Il se comportait comme un petit louveteau de quatre mois. Il était content de se promener, d'avoir un peu de temps libre.
Enfin, Guy-Manuel s'arrêta dans la Forêt des Rêves-Bleus. Quel bel endroit ... Le brun s'assit sur une touffe d'herbe, au milieu des arbres colorés. L'ambiance était calme, l'atmosphère reposante ... Il se coucha par terre, renifla profondément l'air, et ferma les yeux, à moitié perdu entre le sommeil et le simple repos ...

Il rêvait souvent de Gaspard et Xavier, ses frères. Guy-Manuel n'avait pas un seul bon souvenir en tête avec eux. Battu, humilié et méprisé, il savait pourtant que ses frères n'étaient peut-être pas si méchants au fond ... Guy-Manuel était bercé d'illusions sur sa cruelle fraternité.
Ainsi donc il dormait paisiblement, perdu dans la forêt, pour une fois au calme et à la tranquillité ...
Quand soudain, il sentit quelque chose le percuter de plein fouet.

- Et !!! Tu peu pas te mettre ailleurs, j'vais le dire à maman, tu sera punie méchant loup !! hurla alors une voix.

Guy-Manuel se releva difficilement, sorti trop violemment de son profond sommeil. Il bâilla à s'en décrocher la mâchoire avant de constater que l'être qui l'avait percuté était Fyre, le fils de l'alpha de son clan. Ce petit était comme tant de louveteaux ; joueur, turbulent ... Mais calme et gentil au fond, d'après Guy-Man.

- Mais ... Manuel, je ... je suis désoler !!

Le concerné sourit, regardant le petit loup avec gentillesse. Oh, il était trop habitué à se faire jeter à longueur de journée qu'une petite excuse le rendait de bonne humeur ...

- Ce n'est pas grave, répondit gentiment le médecin, dis-moi que viens-tu faire ici ?

Sur ces mots, Guy-Manuel s'étira et bâilla de plus belle, s'asseyant au côté de son interlocuteur. Il aimait bien la compagnie des louveteaux, c'était - en général - des gens sympathiques et joueurs, ce que Guy-Manuel n'a jamais pu être étant petit ...

.: Tranquillité :.

Pandora était a la recherche de nouveaux guerriers pour son armée. Elle se décida alors a se rendre sur les Terres Neutre, elle c'était retrouvé dans la forêt des rêves bleu par pure hasard. Après tout c'était le premier lieu n’appartenant pas a une meute. A peine fut t'elle entrer dans cet magnifique lieux hanter de délicieux rêves. Rien qu'a cette penser une mince sourire se dessina sur son visage. Munit de son pouvoir elle refroidit l’atmosphère, a quelques degrés en dessous de 0, afin de faire fuir tout ces somptueux songes, virant alors en rêves sombres. Après quelques rapides foulées, elle croisa un chevreuil, elle lui chuchota, bien consciente que 'animal ne comprendrais pas un mot de se que dirais la louve noir;


<< Je vais te faire l'honneur de mourir entre les pattes de l’imprécatrice de la mort. >>


Pandore s’élança sur l'animal sauvage, et de sa puissante mâchoire, elle lui perfora la gorge d'une grande puissance. Ces crocs rentraient sans difficulté dans la chaire de l'animal, fessant de se fait jaillir un liquide rouge. Quand la louve noir, put s'assurer que le souffle du chevreuil avait cessé, elle le laissa vider tranquillement son sang. Pandore le regarda avec mépris. Et elle murmura;


<< J'aurais pu te recruter pour mon armée, mais je n’aime pas les faibles herbivores. >>

Pandore ne put s’empêcher de ricaner sarcastiquement. Elle dévora l'animal, savourant farouchement la chair du chevreuil. Elle huma alors fortement l'air, et pu sentir une présence proche. Assoiffé par l'odeur, elle s’engagea lentement dans un chemin broussailleux, sans prendre le temps de se nettoyer du sang de l'animal. Elle pu apercevoir ces deux futurs victimes, dont un louveteau. Pandora qui était cacher derrière un amas d'arbre, elle sortit calment de sa cachette, elle profita de cet instant de surprise pour dire;


<< Tient, tien, mais qui voila ? >>

[ J'attends la réponse de Naro, sinon je vais avoir trop de posts d'avance sur vous deux x'D ]

Ah, les louveteaux ...
C'était peut-être les moins méchants du clan, ceux qui, pour la plupart j'entends, étaient à peu près correct avec Guy-Manuel. Ceux qui étaient agressifs prenaient modèle sur leurs parents. La plupart des gens du clan prenaient Guy-Manuel pour un laquais, un gay et un soumis. Il ne demandait pourtant que de l'amitié. De l'amour peut-être aussi ... il ne savait pas ce que c'était, être aimé. Il n'avait jamais connu ça.
Mais ses pensées furent tout de suite coupées par le hurlement de Fyre.

- MANUEL FUUIIIIIIIS, C'EST PANDORE !!!!!!!!!!

A ces mots, Guy-Manuel sursauta. Il n'eut le temps de rien dire que Fyre, épouvanté, passa à tout allure et fonça à travers les arbres. En tournant la tête et en faisant quelques pas, les yeux plissés et l'oreille à l'affût, Guy-Manuel vit une ombre au pied d'un arbre et ... Pandore se tenait là.
Il en eut le souffle coupé. Que venait-elle faire ici !? Oh non, il fallait dégager le plancher, et au plus vite ...

- Je ... J ... bégaya le médecin, avant de prendre ses pattes à son cou et de détaler à tout allure, dans la même direction que Fyre.

Il courut comme jamais il n'avait courut dans sa vie ... A toute allure, il dérapa sur les racines, trébucha sur les fougères, balaya le sol d'une trainée de poussière. Bientôt il rattrapait Fyre et le dépassait.

- V ... Vite ! Faut qu'on parte d'ici immédiatement !

Pris de panique, Guy-Manuel courait droit devant lui, sans rien penser. Il n'avait jamais vécu ce genre de situations et pour être honnête ... Ca ne lui manquait pas le moins du monde.

.: Tranquillité :.

La Louve des ténèbres, les observait les deux jeunes loups s’affoler, sans faire un geste. Apparemment la louve noire ne les laissait pas indifférent. Elle prit une grande respiration, et lécha quelques goutes de sang, qui lui restait sur le museau en un cou de langue. Pandore décida alors de les prendre en chasse, rien de bien compliquer, étant donner la petite taille de Pandore, qui lui permet d’obtenir une vitesse suffisamment rapide pour rattraper leur avance. Plus ces foulées devenaient régulières, plus l’atmosphère perdait en chaleur, jusqu’à presque chuter dans les zéros. La gueule grande ouvertes, la langue pendantes et les yeux grands ouvert, l'impératrice, traquait ces proies... Mais que pourrait telle bien faire d'eux, après qu'il ne se soient totalement épuisé ?



* Le petit est beaucoup trop jeune pour entré dans l'armée de la mort, tandis que le deuxième est beaucoup trop mince, pour combattre a mes côtés. Alors ? En faite un repas ? Non... Elle venait d'avaler un chevreuil a elle seul, elle n'avait plus aucune envie de manger. Mais, dans se cas pourquoi les traqué ? Tout simplement pour prendre leur âme. Et les tenir en ma possession. Même s'il ne combatte pas, il pourront toujours ravitaillé ma meute en nourriture si besoin est. *



Pensa Pandore tout en parcourant agilement la forêt. Sautant par dessus les quelques tronc tomber avec le temps. Et slalomant entre les magnifiques arbres de la forêt des rêves bleu.

► Le temps était glacial dans la forêt des rêves bleus. Jamais Cyanure n'avait connu telle température sur les terres neutres, depuis le temps où il y allait. Il sentait quelque chose dans l'air, une odeur familière mais qu'il n'aimait pas particulièrement avoir à sentir. Il tomba sur une flaque d'eau, complètement congelé et transformée en une grande plaquette de glace. L'oméga déposa son pied dessus, dans le but de perforer la glace et de voir s'il pourrait trouver un peu d'eau en dessous pour s'abreuver. Sans succès. L'eau était entièrement gelée. Il marcha donc quelques pas encore. L'atmosphère était lourd, il pesait sur Cyanure comme un bloc de glace dans l'eau. Il n'entendait même pas un rêve parler, ni bouger, ni rien en fait ; il ne voyait pas une seule ombre au tableau. C'était plutôt anormal dans cette forêt, et surtout pour Cyanure - qui avait l'habitude d'halluciner, sans toutefois s'en rendre compte. Il soupira & ferma les yeux. Pendant un moment il crut qu'il allait s'endormir, mais non, finalement, il se réveilla à cause d'un craquement sourd un peu plus loin dans les bois. Aussitôt, le louveteau se retourna, surpris ; un loup courait à toute vitesse derrière lui, et ne l'avait heureusement pas vu. Il se cacha derrière un arbre, espérant ne pas être remarqué. Puis il regarda plus attentivement la créature qui s'éloignait rapidement ; pelage noir, marquages blancs, légèrement brillants, yeux bleus ciels... Oui, c'était bien Pandore ! Il secoua la tête. Non, ce ne pouvait être elle, Pandore était cachée dans les terres des Morts, elle préparait son armée à la guerre... À moins qu'elle soit venue pour recruter des membres pour son armée ? Un frisson parcourut l'échine de Cyanure. Il ne souhaitait aucunement faire partie de l'armée des Morts, surtout que cela nécéssitait qu'il meure, puis qu'il se fasse revivre en mort-vivant, et il ne le désirait pas du tout. Surtout pas si ça l'obligeait à vivre avec un clou dans le pied comme Pandore ! Au bout de quelques minutes, il renonça, ne trouvant pas la sortie et se sentant plus-que-perdu dans ce labyrinthe. Il commençait à faire encore plus froid que tout à l'heure, et il eut de fréquents frissons pendant un temps, jusqu'à ce que son corps s'adapte à la température. Il revit un ombre passer, mais cette fois, ce n'était pas Pandore ; le pelage était beige, plutôt pâle, et suivit une autre ombre, noire et rouge. Il décida de les suivre, sans savoir pourquoi ; il avait envie de les suivre.


« - Alors, on s'fait une petite course ? Allez, juste pour le plaisir ! »



► Il se lassa bien vite de courir à leur suite et s'arrêta donc, respirant un peu de l'air frais - et complètement glacial - de la forêt.





© Codage par BloodyFallenPirate
Aucune copie autorisée
Demandez pour codages