La mélodie de la brise [abandonné]

Maeya s’arrêta enfin de marcher. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle n’avait pas fait de pause, mais ses pattes lui faisaient mal. Elle s’assit donc au pied d’un arbre, profitant de la fraîcheur que lui offrait l’ombre du feuillage. Relevant la tête, elle regarda le toit bleu-vert plein de tâches lumineuses tout en repensant à sa dernière rencontre. Elle était peut-être partie trop rapidement. La louve n’avait jamais semblé vouloir lui faire de mal. Et puis maintenant, elle n’avait plus la chance de connaître Plagio. C’était le premier loup qu’elle avait vu depuis ce loup du clan du feu qui l’avait attaqué. Et il lui avait semblé très gentil et bien intentionné. Elle aurait aimé pouvoir discuter avec lui, et peut-être éventuellement en rencontrer d’autres de son genre. Elle ne voulait plus être seule.

Et puis la louve, elle devrait la revoir aussi. Et demander pardon pour son comportement. Mais ça avait été plus fort elle. Le feu la traumatisait. Rien que d’y repenser, elle se sentait trembler. Elle essaierait donc de revoir la louve une journée où il ferait moins chaud. Comme cela, la bêta du clan du feu ne perdrait pas le contrôle de ses pouvoirs tout le temps.

La louve bleue ferma les yeux et se coucha sur l’herbe. Sa course l’avait épuisée, elle devait reprendre son souffle. En attendant, elle écouta le vent siffler à ses oreilles. Mélangé aux bruits des feuillages et des branches, elle se sentait bercée par une douce musique qui semblait lui murmurer des encouragements. C’était si beau, comme son. Ça lui donnait envie de chanter. Mais elle ne le ferait pas. Si cela attirait encore des loups, et des ennuis, elle s’en voudrait trop. Elle se contenta donc de fredonner, moitié endormie, perdue dans des rêves éveillés où elle voyait Plagio et la louve du feu, où elle anticipait une rencontre prochaine, où elle… Elle se dépêcha de chasser sa dernière pensée. Elle ne connaissait même pas Plagio, comment pouvait-elle s’imaginer que…? Se sentait-elle seule à ce point?

Rilz été tranquilement dans le territoire de métal quand soudainement, un jolie papillon se promena devant ses yeux. Le louveteau le regarda un moment et décida de le pourchasser pour s'amuser, ignorant ou ce dernier allait finir sa course. Il couru et couru encore plus vite. Il s'arreta à l'entrée d'une foret au couleur mystérieuse et intriguante qu'il n'avait jamais vu auparavant, il eu peur car il savait qu'il s'était perdu mais en meme temps qui pourrait bien s'inquiéter, son père l'avait abandonner et sa maman... sa maman, il la cherchait... Quand le papillon entra dans la foret, Rilz le suivit meme si il était traumatisé. Toutes ces couleurs étaient simplement magique pour Rilz, dans sa petite vie, il n'avait jamais rien vu de tel, chaque feuille semblait brillé du même bleu! Il marcha pendant un petit moment et commença à ce dire que sa maman pourrait bien se trouver dans se mini coin de paradis alors il commença à demander timidement.

-Maman???

Bien sur, en parlant d'une voix faible, personne ne pourrait l'entendre, il continua donc son chemin mais s'arreta quand il vit le papillon voler par-dessus une touffe de pols bleues qui s'avèra être une louve adulte... il recula de quelque pas, craintif de ce qui pourrait arriver mais il réussit quand même à demander timidement.

-Êtes-vous...ma maman??

Maeya, au prix d’un effort beaucoup plus grand qu’elle ne l’aurait cru nécessaire, ouvrit les yeux et regarda ce qui avait bien pu la déranger. Elle se retrouva face à un louveteau, l’air perdu. Lorsque le petit lui demanda si elle était sa maman, elle ne put s’empêcher de sourire.

- Désolé, petit, mais je ne peux pas être ta maman. Je n’ai jamais eu de portées.

Elle aurait pourtant tellement aimé avoir des enfants… Pouvoir s’occuper d’eux, avoir une raison de vivre, tout simplement se sentir mieux et avoir de la compagnie. Mais si elle avait eu des enfants, c’aurait été avec un loup qu’elle ne connaissait même pas et qui aurait abusé d’elle, avant de disparaître et de la laisser seule avec ses problèmes. Elle ne voulait pas de cette vie à ses enfants. Elle avait grandi sans parents, elle, et elle en souffrait beaucoup. Et ce petit… Il ne semblait pas non plus avoir de parents.

- Si tu veux, je peux t’aider à trouver ta maman. Qu’en dis-tu?

Quand il vit la louve ouvrir les yeux, Rilz fut un peu effrayer, il ne savait pas si la louve était fachée de s'être fait déranger ou non, il regarda un petit peu et attendit s'il aurait encore eu sa queue, elle serait entre ses jambe tellement il avait peur. Quand il vit le sourire, il se détentit car il sut qu'il ne lui arriverait rien de facheux, il écouta sa réponse et se contenta de dire.

-Ooooh... ok...

Il était normal qu'il soit déçu, il s'attendait à la trouver mais il avait fait erreur comme à toutes les autres fois d'avant d'ailleurs, il baissa les oreilles. Il se contenta de sourire pour ne pas dévoiler sa déception. Il ne comptait pas rester plus longtemps, il s'était dit qu'il trouverait sa maman peu importe quel chemin il devait emprunter, qu'il soit long ou court, il la trouverait. Il n'avait alors aucune raison de rester ici.

-Je crois que je vais y aller... je veux pas déranger...

Il lui tourna le dos (dévoilant le jolie mognon de queue), prêt à partir quand il entendit se qui sembla la plus belle chose de sa petite vie.

- Si tu veux, je peux t’aider à trouver ta maman. Qu’en dis-tu?

Il se retourna vivement pour refaire face à Maeya et sauta de joie sur place, il n'en croyait pas ses petites oreilles, elle voulait l'aider! Ses sauts répétée effrayerent plusieurs insectes ainsi que le jolie papillon qui l'avait mené à Maeya sans trop le savoir. Il répondit d'une voix pleine d'excitation.

-Oh oui!! Ce serait tellement bien!!

Il s'arreta de bondir et regarda Maeya un instant, il ne savait rien d'elle, si ses intentions étaient bonne ou mauvaises, si elle ne voulait pas gagner sa confiance et ensuite le trahir, il était tellement facile de tuer un louveteau, il s'effraya avec ses pensées. Mais, il devait trouvé sa maman alors n'importe quel aide sera utile, il demanda alors.

-Je m'apelle Rilz et vous?

Rilz. Un prénom qui reflétait bien la personnalité du petit. Il était encore jeune, toutefois, il pouvait encore changer. Il allait sûrement changer. Mais pour l’instant, il avait besoin d’aide, elle ne pouvait pas lui refuser. Le problème était qu’elle ne connaissait aucun autre loup, excepté Plagio, qu’elle ne savait même pas où trouver. Et puis que lui dirait-elle? Voici un petit qui a perdu sa maman, elle est peut-être du clan de l’eau, as-tu entendu parler d’une louve qui a perdu son fils? Ridicule. Le petit ne semblait même pas être issu du clan de l’eau. Celui du feu peut-être? En repensant à la bêta du feu, Maeya écarta l’idée d’aller voir là bas. Elle n’en serait pas capable. Et puis, elle n’avait qu’à le lui demander, il devait le savoir.

- Je me nomme Maeya. Dis-moi, ta maman, elle vient de quel clan?

Ils n’auraient qu’à aller voir sur le territoire de ce clan s’il ne pouvait pas trouver des indices.

Pour bien rechercher une personne, il était très facile de commencer par les racines de cette dernière, Rilz le savait, il avait chercher partout dans son clan mais il n'avait pas vu sa maman, il devait maintenant le dire à Maeya, elle serait sans doute frustré que ça ne donne à rien avoir même d'avoir commencé et si elle se mettait en colère contre lui, il n'aurait pas de chance, elle était adulte et lui, un simple louveteau. Il décida finalement de répondre après quelques minutes à réfléchir.

-Maman vient du clan du métal comme moi mais je suis resté dans se territoire très longtemps et je ne l'ai pas croisé depuis qu'elle est disparue...

Rilz recommenca à penser à toute cette histoire, il ne se rapellait même plus à quoi sa mère pouvait bien ressembler, il avait répondu le clan du métal mais avait-il au moins dit le bon clan, et si s'en était un autre... il ne se souvenait même plus la couleur de la fourrure de sa mère... rouge comme la sienne ou noir comme les motif autour de ses yeux ou une autre couleur... était-elle grande ou petite, belle ou laide, ses yeux était-il sublime comme le feuillage de la forêt... est-ce qu'elle s'ennuyait de lui ou vivait-elle sans regret sachant que son rejeton la cherchait... cette question le fit trembler un peu, avait-il une valeur à ces yeux? Une dernière question lui vient en tête, il devait le demander, il baissa alors la tête et dit.

-Madame Maeya... c'est vrai qu'un louveteau peux reconnaitre la voix de sa mère mais si... il ne se souvient pas d'elle?

Des larmes coulèrent le long de son museau puis tombèrent sur le sol, il laissa sa tête baissé, il n'aimait pas quand on le voyait pleurer.

Maeya se retint de verser une larme. Le pauvre petit… Cela devait faire si longtemps qu’il cherchait sa mère. Peut-être même qu’elle n’était plus… La louve ne savait pas vraiment comment le réconforter…

- Tu sais, personne ne peut oublier ses parents. Tu ne te souviens plus à quoi ta mère ressemble, maintenant, mais lorsque tu la verras, tu la reconnaîtras.

Elle-même avait oublié ses parents. Elle ne savait même pas ce qui leur était arrivé. En fait, aussi loin qu’elle se souvenait, elle avait toujours été seule. Avait-elle cherché à les retrouver, elle aussi? C’était-elle promener, demandant à tout le monde sur son chemin s’il n’avait pas vu sa mère? Non, car elle n’avait croisé que très peu de loup dans sa vie. Le loup qui avait tenté de la tuer, le médecin qui l’avait sauvée, la louve du feu, et Plagio…

- Si tu as cherché dans tous le territoire du métal et que tu ne l’as pas trouvée, c’est peut-être qu’elle n’y est pas. Elle s’est peut-être perdue. Nous devrions chercher ailleurs alors. Par où aimerais-tu commencer?

Était-ce bien de le bercer de faux espoirs? Mais que pouvait-elle faire? Elle afficha un sourire aimable, histoire que le petit la prenne au sérieux.

- Tu sais, personne ne peut oublier ses parents. Tu ne te souviens plus à quoi ta mère ressemble, maintenant, mais lorsque tu la verras, tu la reconnaîtras.

Elle lui disait sans doute cela pour le réconforter un peu, qu'arriverai-t-il si il l'a voyait mais qu'il ne la reconnaissait pas... peut-être que ce scénario était déjà arrivé, il ne le savait pas mais ça l'intriguait un peu. Il repensa à un bout de se qu'avait dit Maeya, ses parents... en fait, il s'inquiètait simplement pour sa maman, son papa était parti comme ça, il avait sans doute avoir voulu une fille et quand Rilz était né et qu'il s'était rendu compte qu'il était un male, il avait été furieux et était parti... une autre question sans réponse mais il s'en foutait un peu, il se concentrait sur une seule personne: sa mère. Il écoutait légérement les paroles de Maeya, en train de penser à sa mère et tous le tralala traditionnelle. Il finit par finalement relever la tête et lui demander.

-Par...par ou devrions-t-on commencer?

Il commenca à se demander si elle n'allait pas lui poser la question qu'il craignait depuis un moment: Qu'est-il arrivé à ta queue? Il était pas pour répondre qu'un male du clan de l'eau l'avait attaqué, il ne savait pas du tout de quel clan elle appartenait et donner une réponse du genre et se rendre compte qu'elle faisait partie du clan que le meme loup qui l'avait attaqué amenerait un moment embarassant et il préférait ne pas y penser d'ailleurs.

Maeya s’amusa de la prononciation du petit louveteau. Ça avait quelque chose de… Mignon. Puis elle se concentra. Par où commencer? Elle ne connaissait personne… Elle n’avait pas du tout envie d’aller voir sur le territoire du feu et le petit avait déjà fait le tour du territoire du métal. Il était hors de question d’aller sur le territoire de la mort et pour l’instant, elle préférait ne pas retourner sur celui de l’eau. Il restait le territoire de la terre et celui de l’air. Mais où aller en premier?

Elle n’avait pas trop le choix de soumettre l’idée au petit et de le laisser choisir. Elle ne croyait pas vraiment qu’ils la trouveraient, et à vrai dire, elle n’avait pas vraiment envie de passer tout son temps à chercher. Le pus simple serait de convaincre le petit d’arrêter de chercher et de vivre sa vie, mais… Elle ne pouvait pas s’y résigner. Alors elle lui posa la question en s’efforçant d’avoir l’air douce et gentille.

- Et bien, nous pourrions commencer par le territoire de la terre, ou encore celui de l’air. Je te laisse choisir, lequel des deux veux-tu visiter en premier?

Up !

Désolé, mais Rilz ne vient plus et ne viendra probablement plus jamais sur le forum. Elle a abandonné, et n'a pas prévenu. Ce RP ne se terminera jamais, il peut même être effacé.