keranne » Modérateur
Messages : 3283 Date de naissance : 17/11/1994 Date d'inscription : 13/11/2011 Age : 29
Feuille de personnage • Personnages : Snownight, Darkness, Alcade, Eladriel, Snowball, Frostbite, Faime
| Sujet: Fanfic du Seigneur des Anneaux en cours de création ;) 20/10/2012, 02:34 | |
| Alors voilà, j'ai prévue d'écrire une fanfic du Seigneur des Anneaux, notamment la relation Faramir/Boromir/Denethor, pour ceux qui connaissent. Pour ceux qui ne connaissent pas, il suffit de savoir Faramir et Boromir sont deux frères, et leur père, Denethor, a toujours accordé une nette préférence pour Boromir, et étant presque méprisant avec le second, Faramir. La mère des deux enfants seraient morte quand Farmir n'avait que 5 ans, et Boromir 10. Étant tombée amoureuse de Faramir (FARAMIR !!!! ) Aimant beaucoup le personnage de Faramir, j'ai voulu approfondir le sujet ^^ Donc me voilà, en train d'écrire un petit bout de fanfiction. Je vais essayer d'être au plus proche des personnages de notre cher ami Tolkien. Je travailles ce texte sur ce site, donc ne vous étonnez pas qu'il change de temps à autre, que certaines parties sont manquantes ou brouillonnes. Ah, et j'ai décidé que Faramir et Boromir seraient bruns, car dans le livres, les personnages sont bruns, et ces personnages appartiennent à Tolkien, et non pas à Peter Jackson. Donc ils seront bruns. Voilà ! Bon, bah place à l'histoire à maintenant, et si vous avez des questions et des réactions, n'hésitez pas ! - ma fanfic':
« Papa, joues avec moi ! S’il te plait ! » Denethor regarda son fils cadet et lui ébouriffa les cheveux en lui souriant tristement. « Je suis désolé, Faramir, je ne peux pas. Je dois veiller sur ta mère. Tu sais bien qu’elle est très malade. » Le petit garçon fit une moue déçue et rabaissa son arc. Pourquoi son père ne jouait-il plus avec lui ? Du haut de ses cinq ans, il ne comprenait pas ce qui se passait. D’abord sa mère qui n’apparaissait plus parce qu’elle était malade – ce n’était pas grave d’être malade, pourtant ! Il l’avait déjà été, et cela ne l’avait pas empêché de jouer à l’Innomé et Isildur ! -, puis son père, à son tour, qui restait auprès de sa mère, passant ses nuits et ses journées à son chevet. Seul Boromir avait encore du temps pour lui. Il y avait bien aussi le gentil Beregond, mais il devait s’entraîner à l’épée, et non pas à l’arc, et contre des adversaires plus fort que lui-même s’il voulait devenir ce qu’il espérait : un garde de la cité blanche. Le petit garçon se retourna, et vit un bout d’une branche du bel arbre blanc qui faisait la fierté de Minas Tirith, et donc de lui-même. L’arbre semblait mort, mais le garçon était persuadé que celui-ci ne faisait que dormir. Faramir rangea son petit arc de bois, et avança vers l’arbre. Il aimait être à côté de son arbre. Il pensait que comme lui, cet arbre ne fleurissait pas car il était triste d’être tout seul. Alors, il s’asseyait souvent à son côté, et lui expliquait ses déboires et ses aventures d’enfant. Faramir posa sa main contre le tronc de l’arbre, essayant de sentir ses pulsations. Car après tout, il ne faisait que dormir, non ? Et quand quelqu’un dort, on sentait encore les battements de son cœur, comme il entendait la respiration de son frère Boromir quand il dormait. Mais encore une fois, sa tentative fut vouée à l’échec, et il s’assit dos à l’arbre, repliant ses genoux contre son ventre. Faramir fut réveillé par un coup de poing dans l’épaule. Avec joie, il vit Boromir à ses côtés, ce grand frère qu’il chérissait et adulait. Le garçon sauta sur ses pieds, et entoura la taille de son frère de ses petits bras. Il buta alors contre un objet nouveau : à la place de l’épée de bois que son frère portait à la ceinture, il y avait une épée de grand, une épée en fer. Le rire de Faramir fut aussi franc et joyeux que le babil d’un oiseau au printemps. Ca y est, son frère avait une épée de grand ! Il était tellement heureux pour lui ! D’ailleurs, vu le sourire de Boromir, il n’était venu que pour voir la joie de son petit frère. Boromir et Faramir s’aimaient d’un amour profond, et ce qui faisait la joie de l’un faisait aussi la joie de l’autre. Malgré leurs cinq années de différences, il semblaient aussi proches que pouvaient l’être des frères jumeaux. L'adulation que le petit vouait à l'aîné était largement compensée par la tendresse du plus âgé pour le cadet.
Boromir leva son épée et engagea le combat. Son père para le coup mal préparé, quoique puissant, avec assurance, et l’engagea à recommencer. Mais Boromir pensa sans doute à autre chose. Il s’arrêta, l’épée levée et demanda : « Et Faramir ? Pourquoi il ne combat pas avec nous ? » Le deuxième garçon leva son regard gris de son livre et regarda son père avec espoir. Peut-être que cette fois-ci, son père voudrait bien… ? Le visage de Denethor se durcit d’un coup. « Ton frère préfère ses précieux livres, qu’il les garde ! Quand à toi, ne me déçois pas comme ton frère, essaye de frapper plus finement, avec le côté de l’épée, comme ceci. » Denethor sortit son épée et montra l’exemple, exagérant ses gestes pour bien les lui faire comprendre. Boromir hocha la tête et réessaya, pendant que Faramir retenait ses larmes. Le petit garçon aux cheveux bouclés comme ceux de sa mère se promit, qu’un jour, il serait aussi fort que son frère à l’épée ! Il montrerait à son père qu’il était capable aussi bien de tenir une épée ou un livre entre ses mains. A sept ans, Faramir ne comprenait toujours pas pourquoi son père rejetait ainsi sa passion pour les livres. Et surtout, il ne comprenait pas pourquoi, depuis que sa mère était morte, son père l’évitait si souvent. Alors que Denethor se montrait si attentionné avec son frère, il avait l’impression de ne plus exister à ses yeux, pire, que son père lui reprochait d’exister. Il avait l’impression d’être mort, comme son bel arbre blanc. Faramir se leva, prit son livre, et courut auprès de son arbre. Il ne pouvait pas voir son frère jouer avec son père, sans lui, cela le rendait trop triste. Et s’il était triste, son frère le devenait aussi. Et surtout, il ne voulait pas que Boromir soit triste pour lui. Il fallait qu’il profite de toutes les occasions qu’il avait de jouer avec Denethor, car peut-être qu’un jour, comme pour lui, son père ne voudrait plus de Boromir. Et le petit Faramir ne pourrait jamais supporter que son grand frère bien-aimé soit rejeté, comme il était rejeté. Il fallait que Boromir existe dans les yeux de son père, pour que lui-même puisse exister. Peut-être qu’un jour, quand Papa l’aimera de nouveau, l’Arbre blanc fera comme lui, il renaîtra ? Les larmes commençaient à défiler le long de ses joues tandis qu’il courrait vers son cher arbre blanc. Il essuya ses yeux pleins de larmes, qui l’empêchaient de voir de devant lui, et se cogna à quelqu’un. Il leva la tête, et vit un visage entouré d’une grande barbe blanche, un visage plein de sagesse et prêt à l’écoute. Faramir éclata en sanglots contre la longue robe grise du magicien Gandalf. « Eh bien ? Qu’est-ce donc que ce grand chagrin ? -C’est Papa… », articula le garçon entre deux sanglots. « Il ne veut pas que joue avec eux à l’épée parce que j’aime bien lire. -Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? » Faramir renifla, essuyant son nez contre sa manche et essayant de mettre ses idées en ordre. « Papa ne veut pas jouer à l’épée avec moi, il dit que je suis trop faible pour y jouer, que je ne suis bon qu’à lire des vieux livres poussiéreux ! Mais moi j’aime bien les livres, même ceux qui sont vieux et poussiéreux, mais je veux aussi me battre à l’épée, comme mon frère Boromir ! Plus tard, je veux être comme Boromir ! Sauf que moi, j’aimerais toujours les livres ! » Gandalf sourit, en entendant ces paroles. Il devait donc avoir face à lui le petit Faramir. Le magicien étudia les traits de l’enfant. Il ressemblait tellement à sa mère, avec ses cheveux bouclés et son front empreint de noblesse ! On sentait en lui le sang de Numenor, le sang des véritables Rois du Gondor, et non pas celui de sa véritable lignée, les Intendants du Gondor. Un si bel enfant, plein de promesses et d’avenir. Il n’avait déjà plus de mère, ce serait un comble si en plus de cela, il devait être privé d’un père aimant. Faramir ne put s’empêcher d’écouter à la porte, lorsque le dénommé Mithrandir parla à son père. On lui avait souvent parlé de ce sage magicien, que tous nommaient Mithrandir. Et c’était lui qu’il avait rencontré ! Le garçon colla de nouveau son oreille à la porte, pour savoir ce que Mithrandir allait dire à son père. Peut-être que celui-ci allait se montrer un peu plus gentil, après les paroles de Mithrandir ? Mais la conversation entre le magicien Gandalf et l’Intendant Denethor se fit de plus en plus violente, jusqu’à ce que le père du garçon insulte le Magicien. Le petit garçon trembla. Pourquoi son père disait des gros mots ? Il savait bien que s’il disait de méchantes choses contre Mithrandir, il allait… La lumière des torches et des bougies baissa soudainement, Faramir crut que sa dernière heure était arrivée. Il s’enfuit et se réfugia près de son cher arbre, confident de ses peines et de ses chagrins. Son père avait surement été transformé en grenouille, voire pire, en cochon, et tout ça à cause de lui ! S’il n’avait pas fait la bêtise de raconter son histoire au Magicien...
Quand Gandalf le gris parvient enfin à mettre la main sur le jeune Faramir, celui-ci avait toujours un livre à la main, et était près d’une cheminée. Il tremblait de tous ses membres, et des larmes striaient ses joues. Gandalf fit un pas, tandis que le garçon jeta résolument le livre dans le feu. « Que fais-tu ? » demanda le Magicien d’une voix horrifiée, en se précipitant pour sauver le vieux et précieux livre des flammes. « Papa ne veut plus que je lise de livres. Je n’en lirais donc plus jamais. Je me consacrerais désormais qu’à l’épée, puisque c’est tout ce qu’il veut que je fasse. » La résolution barrait les traits du garçon, et Gandalf fut étonné de cette décision si réfléchie, surtout pour un garçon de cet âge. A sept ans, il était sûr que Boromir n’aurait jamais pensé à cela pour reconquérir les faveurs de son père. Mais là était le problème, on comparait toujours les deux frères. Or, malgré leur ressemblance physique –bien que le plus jeune ressemble aussi plus à sa mère – Boromir et Faramir étaient très différents. L’un était un joyau d’or étincelant, l’autre un joyau d’argent, à l’éclat plus terne mais plus puissant au demeurant. Gandalf épousseta le vieux livre, éteignant les flammèches et essuyant la cendre. D’après ce qu’il avait pu en juger, les deux frères étaient bel et bien différents. Boromir agissait d’instinct ( et il avait toujours de très bonnes intuitions, qui pourraient l’aider, quand il sera en âge ), tandis que Faramir était plus réfléchi et observait d’abord les faits avant d’agir. Il se devait donc de considérer Faramir en tant que Faramir, et non pas en tant que frère de Boromir. Gandalf s’agenouilla pour se mettre à la taille de l’enfant, et essuya ses larmes avec son pouce. « Tu sais, mon garçon, ce n’est pas parce que ton père pense que lire est dégradant qu’il faut forcément que tu arrêtes de lire les anciens manuscrits. Connaître la vie et les erreurs de tes ancêtres te sera d’une grande aide, tu peux me croire. Et tu as accès à un savoir, via les livres, que ne posséderont jamais ton père et ton frère. Sois fier de ce que tu es, reste fidèle à toi-même, plutôt que d’essayer de suivre les envies de ton père. » Après que Mithrandir soit parti, Faramir resta quelques instants sur place, puis décida de s’asseoir auprès de l’Arbre blanc, pour mieux réfléchir. Malgré ses sept ans, il voyait bien que quelque chose n’allait pas entre son père et lui. Et il avait toujours cru que c’était à cause de lui, parce qu’il n’était pas comme son père. Mais si le sage Mithrandir lui disait qu’il devait rester comme il était, quel voie devait-il prendre ? Après d’intenses réflexions, il décida de suivre la voie qui lui semblait la plus sage, celle de Mithrandir. Il avait déjà essayé de ressembler à son père, il s’était entraîner à l’épée, s’était raidi ses cheveux rebelles, mais cela n’avait eu pour effet que de redoubler les sobriquets de son père.
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