Quetzalcòalt - ASSASSIN

• Histoire :

Qui suis-je ? Que fais-je ici ? D'où viens-je ? Je ne sais pas. Je ne sais rien, ou, du moins, je ne sais plus rien. Peut-être l'ai-je su à un moment. Tout ce dont je me souviens remonte à peine à un an, lors de mon arrivé dans ce clan. Au début, ils on cherché à savoir qui j'étais, mais tout comme eux, je ne savais rien, alors, ils ont laissé tomber et m'ont accepté telle que j'étais, mais moi... Moi je veux savoir, d'où je viens, ce que je faisais ici, qui son mes parents. Alors je cherche, inlassablement le moindre petit indice qui puisse m'aider, qui puisse me rendre la mémoire…


Lorsque je suis arrivé au clan, j’étais épuisée et désespérais de trouver quelque chose à boire ou à manger, la fatigue me brouillait la vue et mes muscles douloureux tremblaient. Je m’étais réveillé le matin même au milieu d’un champ, ne savant où j’étais ni ce que je faisais la, j’avais décidé d’avancer, rien ne servait de rester ici de toute façon. Lorsque j’entrais dans ce territoire qui m’était inconnu j’espérais trouver un peu d’aide, malheureusement, les premiers loups qui virent à ma rencontre étaient hostiles. Mon état, m’empêchant de combattre, je reculais prestement lorsque je me retrouvais à deux mètres du sol. De surprise, je m’immobilisais et… et je chutais. Ma rencontre avec le sol fut brutale et douloureuse. Quand je relevais la tête, il me sembla bizarrement que les herbes avaient poussé d’un mètre au moins, ou alors j’avais rapetissé. Inspectant autour de moi pour comprendre, découvris avec surprise et horreur que j’étais pourvus d’ailes et de serres. Un gargouillis ressemblant à une plainte sorti de mon gosier et quelques secondes plus tard je grandis brusquement. Le soudain changement, ou re-changement, de taille me déséquilibra, tentant vainement de rester sur mes quatre pattes, ma fatigue reprit le pas sur mes efforts et je retrouvais de nouveau sur le sol avec un gémissement étouffé. Ma vue se brouilla à nouveau et des tâches noires envahirent ma vision. N’ayant plus la force de les repousser, je les regardais ronger de plus en plus le décor et m’entraîner à leur suite dans le néant.


Après ça, je me suis réveillée entourée d’autres loups que je ne connaissais pas. Mes transformations subites réapparurent, plus fréquemment que je ne l’aurais voulu. J’eus une nouvelle fois la peur de ma vie lorsque, encore une fois, je me métamorphosais en Quetzal en qu’un des louveteau du clan prit le parti de me chasser. Depuis, j’essaie tant bien que mal de m’efforcer à les contrôler.