Narcisse - Solitaire Mercenaire

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• Nom : Narcisse ( original en grec Ancien = Νάρκισσος )
• Âge : Quelques miliers d'années.
• Sexe : Masculin
• Clan : Aucun / Solitaire
• Rang : Mercenaire
• Race : Dieu ( Loup Divin )
• Taille : Extrêmement grand, il est à l'image des loups divins ; beacoup plus grand que la moyenne et doté de grandes pattes, hautes et puissantes.
• Poids : Il est mince, svelte et sa silhouette est parfaite, de quoi faire rêver toutes les femelles. Toutefois, il n'est pas particulièrement musclé, malgré son imposante force.
• Orientation sexuelle : Indéfinie.
• Pouvoir : Son pouvoir est dur à définir. En effet, étant un Loup Divin, il est capable d'à peu près tout obtenir ce qu'il désire uniquement en le demandant ; malgré sa personnalité extrêmement désagréable, il semblerait qu'il émane de lui une aura qui inspire la confiance et l'envie d'obéir. Mais son véritable pouvoir est tout autre. En effet, sa queue se transforme en un pinceau grâce auquel il peut changer le monde qui l'entoure. Si, par exemple, l'arbre à côté de lui semble mort, il peut utiliser son pinceau afin de faire fleurir le végétal. Il peut donc se servir d'attributs déjà existants pour modifier son entourage. Il peut aussi créer de nouveaux attributs. Toutefois, il ne peut pas supprimer des attributs. Il ne peut donc pas se servir de son pouvoir afin de tuer. De toute façon, le sang salierait son beau pelage...
• Physique ( minimum 3 lignes ) : Narcisse a un pelage beige, tournant dans les tons de crème. Son pelage est épais, tout frisé, et des longs poils bouclés poussent sur ses coudes. Il a de longs cheveux bouclés d'un beige légèrement plus foncé que son pelage. Ses grands yeux qui regardent tous d'un air supérieur sont bleus comme le ciel. Ses sourcils hauts levés sont minces, longilignes. Il a de longues griffes foncées. Sa silhouette est extrêmement grande, beaucoup plus grande que tous les loups dits « normaux ». Il est maigrichon, mais cela reste qu'il attire la jalousie de tous les mâles, les femelles le regardant d'un air rêveur. Son long sourire arrogant est toujours ou presque collé à son visage et il possède une longue queue ondulée. Au bout de celle-ci se trouve de l'encre noire qui coule constamment.

• Caractère ( minimum 3 lignes ) : Narcissique. C'est le premier mot qui nous vient en tête quand on parle de Narcisse. Doté d'une beauté indéfinissable, il n'est pas étonnant que la majorité des louves s'extasient devant sa magnifience ; il émane de lui un aura de Dieu. En effet, bien que sa peau ne soit pas halée d'une lueur divine, on aurait pu croire qu'elle l'est. Sa simple présence rend jaloux tout ceux qui le voient, malgré qu'il n'a rien demandé pour que cela arrive. Enfin, peut-être que si... Son inégalable beauté est jumelée à un égocentrisme incomparable. Il est extrêment arrogant et fier de son physique, mais ça ne va pas sans dire qu'il n'est pas non plus l'être plus intelligent. Il a un minimum de logique, ça oui, mais malgré qu'il soit un Dieu, son intelligence ne se compare pas à celles des alphas, ou encore à celles de loups brillants du monde. « Une sale laideur, mise en face d'une pure beauté, ferait vomir le désir. »¹ Ainsi selon Narcisse, tous ceux qui le regardent sont verts de jalousie et ne désirent que s'approprier son ultime perfection. Grimaçant aux pauvres et volant aux plus riches, c'est un mercenaire dans l'âme, ce qui choque plusieurs loups des terres ; comment un dieu peut-il se réduire au statut de solitaire mercenaire ? Ne travaillant que pour son propre compte, il lui arrive souvent d'abandonner une mission peu de temps après se l'avoir fait donnée, ignorant la récompense au bout du contrat. Il n'agit que pour servir ses propres intérêts et le bien des autres n'est pas dans ses pensées. Égoïste, il ira jusqu'à voler sa nourriture à un petit louveteau sans défense si il en a besoin. Il n'a aucun sens du partage et déteste qu'on se moque de lui, chose méritant par ses valeurs d'être punie par la torture ou la mort. Il avoue difficilement ses torts et est extrêmement orgueilleux. Il tentera de relever tous les défis sous peine d'être vu comme une mauviette.
• Histoire ( minimum 5 lignes ) : - Narcisse, viens ici tout de suite !
La voix résonna dans l'écho de la nuit comme si elle était fâchée. Enfin, elle était fâchée... Le jeune loupiot, tout de même plus grand que ses camarades malgré son jeune âge, abandonna ses jeux enfantins pour se livrer à la colère de sa génitrice. En saluant d'un signe de tête ses compagnons, il partit au pas de course en direction de sa mère, à quelques mètres de là, à demi-dissimulée par les ombres que produisaient les grands arbres de la forêt.
Aggripant de ses crocs la peau dans le cou de son fils, la vieille louve étouffa un toussottement et commença à marcher vers les tanières, son petit pendouillant au bout de son museau. Là étaient des manières plutôt violentes pour des gens civilisés, me direz-vous, mais c'était la façon que Liriope traitait son rejeton la plupart du temps. Malgré son âge avancé, Liriope était une très belle louve, très loin d'être une vieille femme décrépie par le temps ; les teintes crèmes de son pelage se mêlait parfaitement aux longs cheveux verdâtres qu'elle arborait en général relâchés, une fine couronne de fleurs et de feuilles ceinturant sa tête. Ses grands yeux bleus ciel étaient illuminés par milles reflets et de fines rides parsemaient son visage, plutôt signe d'expérience que de vieillesse. Et quoiqu'elle ne souriait presque jamais, elle avait toujours un air bienveillant au visage. Tous les gens de sa meute centenaire la respectaient et venaient la voir en cas de problème, et elle pouvait presque tous les régler. Liriope avait donc, avec le temps, gagné la confiance de ses pairs et avait donc été promue au rang de chef de clan. Sa sagesse retirait tout besoin de travail aux conseillers, qui se retrouvaient à s'ennuyer toute la journée devant des tonnes de paperasses imaginaires...
Marchant à travers les arbres, son petit à la gueule, elle finit par le déposer sur les branchages parsemant le sol en en faisant craquer quelques-uns au passage. Le regardant de son air sévère qu'elle pouvait prendre, elle l'obligea à baisser la tête et à s'incliner, de fines larmes coulant sur ses joues rougies par la honte. Il était encore resté dehors trop longtemps, la nuit était tombée depuis quelques heures déjà et sa mère avait dû mourir d'inquiétude, avant de décider de se lancer à sa recherche. Il était toujours au même endroit, donc elle avait dû le trouver tout de suite. En effet, la grande clairière de ses terres natales était l'endroit où avec ses compagnons, il allait toujours jouer à se poursuivre, au chef de clan, ou encore à la simulation de guerre, comme tous les autres louveteaux de son âge. Puis, l'ayant enfin trouvé, la colère refit surface et maintenant qu'elle était seule avec lui, elle lui flanqua un terrible coup de patte, douloureux et rempli de rage et malgré la violence du coup porté, de l'esprit de protection.
- Tu n'es pas rentré à l'heure, j'étais morte d'inquiétude !
- Désolé, maman... oui, maman... non, maman...
Il lui promit enfin pour la énième fois de ne plus jamais le refaire, avant de s'éloigner avec sa génitrice dans les profondeurs de la forêt, en direction de sa tanière. Et ainsi c'était à peu près tous les soirs. Le lendemain cela se reproduisit, et le surlendemain, et ainsi jusqu'à la prochaine lune, où sa mère l'empêcha finalement de sortir, le temps de sa remise de rôle étant venu. Vivant dans une petite meute, les rangs étaient très restreints ; il y avait le chef de clan, qu'était Liriope, sa mère. Puis le conseiller, qui était le secrétaire, en quelque sorte. Les normaux, qui n'avaient pas de fonction spéciale d'attribuée et qui subvenait aux besoins du clan selon la mission qui leur était assignée. Les sous-fifres, qui n'était pas un rôle à part entière mais qui était toujours présent dans la meute, puis les guerriers, qui combattaient en temps de guerre pour protéger le petit groupe. Et après ce long cycle lunaire, quand vint le temps pour Narcisse de prendre son âge en main et de s'intégrer à la meute pour de bon, il fut très déçu d'apprendre qu'aucun rôle ne lui fut attribué, et qu'il serait donc un normal de la meute. En effet, l'intelligence de sa mère ne s'était pas dépeinte sur lui ; il manquait un peu de logique et n'était pas particulièrement talentueux dans tous les domaines. S'il y avait quelque chose dans lequel il était bon, il ne l'avait pas montré à personne encore. Ainsi quand il sut qu'il n'était qu'un bon à rien qui était voué à l'humiliation et à l'échec, il ne put retenir un cri de terreur, d'épouvante, un puissant hurlement qui déchira les tympans des loups alentours. Puis il se sauva.
Courant dans les bois, détruisant au passage quelques branchages qui jonchaient le sol, des larmes coulèrent sur ses joues. Humilié, voilà ce qu'il était, et voilà ce qu'il ne serait plus jamais. Il ne sait plus combien de temps il a couru, mais il a dû courir quelques heures avant de s'arrêter, à bout de souffle. Ayant atteint ce que nous appellons la Forêt des Rêves Bleus, il s'étendit et s'évanouit sur le sol jonché de feuilles bleutées, et fut récupéré par une guérisseuse ambulante.
Lorsqu'il se réveilla, dans la modeste tanière de sa "sauveuse", il fut surpris et ne sut quoi dire, mais rapidement il balbutia quelques paroles. Non, n'allez pas croire que c'étaient de gentils mots de remerciement. En fait, ç'avait plus l'air de ça ;
- Que fais-je ici ?! Qui m'eut apporté en cette demeure ?
Se levant sur ses quatres pattes, il se sauva, ignorant les bonnes manières et ne désirant pas remercier chaleureusement sa sauveuse. Étant habituée à ce genre de comportement des loups qu'elle rapportait, elle ne s'en insulta guère et continua son boulot de guérisseuse ambulante.
Il atteignit finalement, au pas de marche cette fois, l'oasis Doushite. Et là il resta longtemps, près de trois cycles lunaires, avant de remarquer à quel point il avait grandi. Et c'est en se regardant dans les reflets de l'oasis qu'il constata à quel point il était beau. En effet, ayant beaucoup grandi, sa silhouette s'était allongé et ses pattes avaient énormément grandi, lui procurant un air divin. En effet, étant le fils de Liriope et du grand dieu loup Céphise, il ne pouvait en être autrement. Mais il se dit que jamais il n'avait vu plus belle créature que lui-même, et ainsi il passa son temps solitaire à se regarder.
Il passa ainsi la plupart de sa vie, errant près de l'oasis, regardant son reflet dans les eaux mirroitantes. Il se promène, parle aux passants, mais n'établit aucune relation durable avec eux, trop imbu de lui-même pour ce faire. Acceptant certains contrats, en rejetant d'autres, c'est rare qu'il arrive à les finir, et ainsi il erre, sans but, sans famille, dans les terres solitaires.

• Relations ( n'indiquez que celle qui sont utiles ) : Oh, à part lui-même ? Personne. Il n'a jamais eu aucune relation durable avec quelqu'un d'autre que lui.
• Aime : Sa personne, évidemment.
• N'aime pas : Les gens arrogants & imbus d'eux-même ( ironie ? ), l'eau.

• Phobies : Légèrement aquaphobe, mais sans que ce soit à l'exagération.
• Objectif : Aucun.

► Fiche mise à jour. Ne manque plus que l'image.